Yes, my activation on the Web comes in total synchro with french awareness on the PTSD topic. Deeply from my heart, I congratulate this lady to be proactive in creating this Center for help of any attack victims on french soil since 2015. Medical staff will be trained specifically. They will know how to avoid certain trigger words.
“That’s so Cool! “
Sorry, I couldn’t find the english related article. If I find some, I won’t miss to share it. In the mean time, know that the fight against terrorism starts NOW. Of course, we can’t stop wars I am fine with that. There is only one Gandhi, alright?
But we can unite, and support each other with all the ressources that we have at disposal. So, we will.
Un attentat après l’autre, la France s’est constitué, malgré elle, « une mémoire du terrorisme ». « De cette expérience dramatique, nous avons acquis une recherche extraordinaire, qu’il est temps de mettre à profit », fait savoir Elisabeth Pelsez, la déléguée interministérielle à l’aide aux victimes, qui annonce au Monde la création à l’automne 2018 d’un centre national de ressources et de résilience.
Cette structure, pensée par Françoise Rudetzki, la fondatrice de SOS Attentats, sera chargée de recenser et de diffuser les travaux de recherche portant notamment sur la prise en charge du stress post-traumatique. Les autres missions de ce centre seront de concevoir des formations pour toutes les personnes amenées à recevoir des victimes souffrant de stress post-traumatique. Mais aussi de « labelliser » un certain nombre de méthodes permettant de répondre à cette souffrance.
Après avoir navigué à vue face aux attaques qui ont porté à un niveau inégalé le nombre de victimes du terrorisme depuis 2015, la France structure son aide, en mettant notamment en application des mesures préconisées par le secrétariat d’Etat chargé de l’aide aux victimes de Juliette Méadel. Le gouvernement élargit également « aux victimes de catastrophes naturelles, d’accidents collectifs, de sinistres sériels et d’autres infractions pénales » les dispositifs mis en place à la suite des attentats, rapporte la déléguée interministérielle, rattachée au ministre de la justice. En ce sens, le premier ministre, Edouard Philippe, a signé le 10 novembre le plan annuel du comité interministériel visant à faciliter le parcours de soins des victimes, notamment d’attentats.
Juridiction spécialisée
Un plan que la magistrate, qui fut conseillère des ministres de la justice Pascal Clément et Rachida Dati, pourra incarner, vendredi 22 décembre, lors d’une rencontre avec des familles de victimes de la collision entre un car scolaire et un train régional à Millas (Pyrénées-Orientales), qui a tué six enfants. L’occasion également d’appuyer la mise en place de comités locaux d’aide aux victimes, lancés en 2016 sous le nom de « comités locaux de suivi des victimes » en réaction aux attentats du 13 novembre 2015, et qui sont désormais « généralisés à toutes les victimes », avec la possibilité pour les départements de définir eux-mêmes leurs priorités — c’est déjà le cas à Paris, où l’accent a été mis sur les violences faites aux femmes et sur les abus de faiblesse à l’encontre de personnes âgées.
Cette instance, qui réunit le préfet, le procureur de la République et tous les partenaires institutionnels qui prennent en charge des victimes, comme Pôle emploi, les associations d’aide aux victimes et les assureurs de l’Etat, vise à « simplifier le parcours des victimes, notamment dans leurs démarches administratives ». Pour Life for Paris, qui a été consultée pour ce plan à l’instar de nombreuses autres associations de victimes, cette mesure répond « à la difficulté de s’y retrouver entre les différents dispositifs qui existent », notamment concernant les parcours d’indemnisation.
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Sur ce point, Mme Pelsez défend la création d’une juridiction spécialisée dans l’indemnisation des victimes, qui permettrait entre autres « d’instaurer une jurisprudence plus compréhensible ». Une mission a d’ores et déjà été confiée à une ancienne présidente de cour d’appel pour établir le périmètre de cette juridiction, dont l’objectif est surtout de « gagner énormément de temps dans le processus d’indemnisation ».
Les juges instructeurs chargés d’une enquête pénale ne seraient donc plus contraints d’examiner les demandes d’expertise médicale des parties civiles. Cette tâche serait confiée à une juridiction spécialisée dans la réparation du préjudice corporel. « Le fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme restera chargé de verser les indemnisations et devrait travailler en lien continu avec la juridiction », dit Mme Pelsez, qui rappelle que cette idée a été suggérée par le président du tribunal de grande instance de Paris.
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Coopération au sein de l’UE
La déléguée interministérielle souhaite enfin « développer une politique européenne de prise en charge des victimes », en renforçant, dans un premier temps, la coopération entre les pays de l’Union européenne, « aujourd’hui les gens voyagent ; les risques d’attentat sont partout ». Avant l’organisation d’assises européennes d’aide aux victimes, Mme Pelsez abordera ce thème lors d’une réunion devant la Commission européenne, le 29 janvier.
Autant de mesures qui s’inscrivent « dans la lignée de celles prises par [s]es prédécesseurs » et que la déléguée interministérielle a souhaité « renforcer », « car deux ans après les attentats de nouvelles problématiques émergent, comme le besoin de reconversion ». Une question souvent soulevée par les associations, telle Life for Paris, qui salue « une prise en compte des difficultés des victimes », avant de s’interroger sur « les moyens qui seront véritablement mis en place ». Mme Pelsez assure que le ministère de la justice alloue un budget de 27,7 millions d’euros pour l’aide aux victimes et que certaines mesures seront financées par plusieurs ministères.
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